25

avril

2024

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Évènement passé

Transition environnementale : quelles nouvelles étapes pour l’Europe ?

Les intervenants

Nicolas Berghmans

Responsable Europe, expert Énergie-Climat à l'IDDRI

Michel Derdevet

Président de Confrontations Europe et de la Maison de l’Europe de Paris

Adam Forrai

Secrétaire général du Lierre

Géraud Guibert

Président de La Fabrique Ecologique

Clara Léonard

Directrice générale et co-fondatrice de l'Institut Avant-garde

Phuc-Vinh Nguyen

Chercheur en politique française et européenne de l’énergie, Institut Jacques Delors

Mathilde Boitias

Directrice de La Fabrique Ecologique

Replay
A l’approche des élections européennes du 9 juin, et suite à la publication de son dossier « Les enjeux écologiques des élections européennes », La Fabrique Ecologique a organisé un atelier-débat, le 25 avril de 18h à 20h à la Maison de l’Europe de Paris. Cet événement était proposé en collaboration avec Confrontations Europe, l’IDDRI, l’Institut Avant-garde, l’Institut Jacques Delors et le Lierre. Un communiqué commun à ces six think-tanks en est également ressorti, alarmant sur le caractère décisif des prochaines élections. Vous trouverez le replay de l’événement  ci-dessous. 
Après une présentation rapide par chaque Think Tank de ses travaux en lien avec « Europe et écologie », le débat s’est suivi d’un échange avec le public, autour des prochaines étapes de la transition énergétique et écologique pour l’Europe.
Cet événement a été l’occasion de s’intéresser aux questions du financement et de l’acceptabilité sociale de la transition, grandes oubliées du Pacte vert.
Les récentes crises agricoles qui s’accompagnent d’une montée du populisme reflètent ces manquements et dressent une critique de l’approche descendante du pouvoir qui élude les préoccupations quotidiennes d’une partie de la population.
Les élections européennes à venir, apparaissent donc comme un tournant politique soit vers un recul de la transition écologique et sociale, soit vers son accélération. L’enjeu est alors de rendre la transition désirable, ce qui implique d’alimenter l’optimisme par rapport à celle-ci, et de décloisonner les sujets. L’attention doit ainsi être portée sur la réduction des inégalités tout en soulignant les bénéfices de la transition écologique et sociale en termes d’emplois ou de souveraineté énergétique par exemple.
Et les principaux leviers d’action pour répondre à l’épuisement budgétaire et celui de la planète reposent sur les sources et orientations du financement, laissant apparaître de nombreuses problématiques sous-jacentes. Parmi celles-ci, nous retrouvons les questions autour des prisonniers énergétiques, du lien entre sphère universitaire et décideurs, mais aussi celles autour de la diminution du nombre de projets citoyens qui fragilisent les principes démocratiques. Toutes ont en commun le manque d’aides financières pour y remédier.
A cela s’ajoutent, la nécessité d’assurer la compétitivité économique des acteurs écologiques, l’impératif de rendre les produits et services durables plus accessibles que les autres et le rétablissement du dialogue démocratique avec les acteur.rice.s loca.ux.le.s. Enfin au niveau des coûts qui restent à intégrer pour mener la transition, nous retrouvons ceux liés à la transformation de certains métiers et aux formations associées mais aussi aux dommages résultant du réchauffement climatique.