Accueil > Les groupes de travail
Pour participer à un groupe de travail
Pour participer à un groupe de travail, envoyez un email accompagné de votre CV à lafabrique.ecologique@gmail.com
Lancement
septembre
2019
Économie circulaire
Politique Société
Territoires
Les citoyens en reconversion professionnelle : un potentiel pour l'économie locale et écologique
Intervenants
Arnaud Trolle
Président
Depuis septembre 2019, La Fabrique Écologique accueille un groupe de travail sur la reconversion professionnelle comme facteur de stimulation pour l’économie locale et l’écologie. Cette réflexion est partie du constat, établi par un sondage Viavoice datant de 2014, que 74% des salariés envisageaient de changer de profession. Ces reconversions, motivées à la fois par la prise de conscience écologique, la transformation de certains secteurs économiques, ou encore la volonté de vivre en accord avec ses valeurs peuvent alimenter le développement d’une nouvelle économie locale, écologique et sociale dans les territoires.
Pourtant, les premières réflexions du groupe de travail montre que ces reconversions touchent en majorité des cadres ou de jeunes étudiants disposant d’un capital économique et culturel important. Excluant ainsi d’autres individus dont les situations socio-professionnelles pourraient bénéficier de ces nouveaux segments économiques qui s’ouvrent au circuit court.
Ce groupe de travail se propose donc d’analyser en profondeur cet état de fait en considérant les multiples freins qui précèdent ces reconversions afin d’imaginer des propositions qui pourraient accompagner et développer ce phénomène.
Lancement
octobre
2019
Économie circulaire
Consommation
Territoires
Symbioses territoriales : comment démultiplier les boucles locales de ressources dans nos villes ?
Intervenants
Kathleen Boquet
Présidente
A l’automne, La Fabrique Ecologique coordonne un groupe de travail autour de l’économie circulaire dans les villes. A l’heure où celles-ci représentent 75% de la consommation mondiale de ressources naturelles, 50% de la production mondiale de déchets et 60 à 80% des émissions de gaz à effet de serre, il s’agit d’imaginer un système qui se substituerait au modèle économique linéaire et consumériste actuel. Un système dont l’objectif serait notamment de faciliter le découplage entre le bien-être en ville et l’utilisation des ressources/ production de déchets.
Partant du constat qu’une pluralité d’initiatives émergent aussi bien au sein des collectivités territoriales qu’au niveau du monde de l’entreprise, ce groupe de travail analyse les freins au développement de celles-ci.
C’est ainsi que les membres du groupe de travail se pencheront sur plusieurs axes d’amélioration des cadres réglementaires, fiscaux et de gouvernance des villes françaises afin de mettre en réseau, favoriser, répliquer et amplifier ces initiatives.
Lancement
décembre
2019
Climat
Territoires
De la recherche à l’action politique : la science au service du développement durable des territoires
Intervenants
Lucile Schmid
Co-Présidente
Denis Couvet
Co-Président
« Vous avez le devoir d’écouter les scientifiques, et c’est tout ce que nous vous demandons. Unissez-vous derrière les scientifiques. » : Voici la conclusion de Greta Thunberg lors de son discours à l’Assemblée nationale le 23 juillet 2019.
Alors que les pétitions et les tribunes rédigées par des scientifiques se multiplient pour alerter sur la nécessité d’agir face au dérèglement climatique, la question de la place du monde de la recherche et de son implication auprès des décideurs politiques se pose. Dans cette démarche, se développe le domaine de recherche de la « Sustainability Science », qui mêle aussi bien les sciences dures que les sciences humaines et sociales autour de la question du développement durable. L’apport pour l’action politique de cette littérature scientifique est indéniable et questionne les rapports entretenus entre le monde de la recherche et des institutions politiques.
Ce groupe de travail entend de fait analyser les interactions entre les acteurs académiques et les acteurs politiques au sein de leurs structures ce afin de mieux comprendre les freins et les moteurs de la collaboration entre ces différents types d’acteurs. En tenant compte de la pluralité et de la diversité de la littérature scientifique existante, cette réflexion vise à mesurer l’impact de ces recherches sur la décision politique.
L’objectif de ce groupe de travail sera enfin d’identifier les bonnes pratiques et les principaux écueils afin de formuler des recommandations concrètes pour que les travaux de recherche scientifique soient à la fois plus utiles et mieux exploités par les décideurs politiques.
Lancement
septembre
2020
Biodiversité
Territoires
Lutter contre l’artificialisation des sols et la disparition de la biodiversité
Intervenants
Julien Fosse
Président
L’artificialisation des sols en France est un phénomène récent qui ne cesse d’avoir des impacts négatifs sur la biodiversité. Entre 2006 et 2015, la surface artificialisée en France est passée de 8.3% à 9.4% et continue d’augmenter. Pour faire face à ce phénomène, la France s’est fixé dans son Plan biodiversité de 2018 un objectif de « zéro artificialisation nette » (ZAN) et a mis en place un groupe interministériel l’année suivante. Malgré ces initiatives, il n’en reste pas moins de nombreux points d’achoppements et l’absence de contrainte temporelle pèse sur l’avancement du dossier. Après avoir constaté l’échec de l’outil fiscal et la rigidité des maires à réduire les zones urbanisables sur leur commune, les mesures opérationnelles doivent se réinventer.
Plusieurs questions doivent être soulevées : Comment densifier les villes en préservant la qualité de vie des habitants ? Comment encourager l’écoconstruction et la rénovation ? De quels outils disposent l’Etat pour limiter l’artificialisation ? Existe-t-il des formes d’artificialisation plus respectueuses de la biodiversité ? Comment protéger les espaces soumis à la pression de l’étalement urbain ? Comment est-il possible de mettre en place des campagnes de dépollution et de renaturation des espaces artificialisés ? Comment concilier intérêt économique et préservation des espaces naturels ? Ce groupe de travail est l’occasion d’approfondir le thème de l’artificialisation et d’y adosser des solutions concrètes.
Lancement
juillet
2020
Climat
Énergie
Territoires
Économie circulaire
Quel cadre pour des circuits courts de l’énergie et de nouvelles solidarités énergétiques locales ?
Intervenants
Sébastien Delpont
Co-Président
Justine Bain Thouverez
Co-Président
Dans le contexte d’une crise de l’exploitation des ressources naturelles, un nouveau système énergétique plus efficace doit être pensé. Le groupe de travail souhaite promouvoir le déploiement d’un système de production-distribution de l’énergie répondant à des logiques de circuit court et d’économie circulaire. En opposition avec la politique énergétique nationale habituelle de centralisation, les auteurs veulent mettre en exergue les bénéfices socio-économiques qu’aurait une mise en place d’une politique énergétique locale. Ces réflexions nous amènent alors à aborder plusieurs aspects des politiques publiques :
Quelle gouvernance pour les territoires en France ? Quel cadre juridique et fiscal doit être mis en place pour assurer le respect des normes environnementales sans contraindre les élus locaux ? Comment apporter un soutien financier aux projets de transition écologique locale ? Comment penser un modèle énergétique local plus solidaire et plus juste ? Comment réguler les rapports entre les producteurs locaux et les opérateurs des réseaux énergétiques nationaux ?
Cette initiative est l’opportunité d’accorder un second souffle au système énergétique français et d’accompagner les acteurs locaux autant que nationaux dans leur processus de transition par des propositions concrètes et originales.
Lancement
septembre
2020
Climat
Politique Société
La Convention Citoyenne pour le Climat
Intervenants
Géraud Guibert
Président
Depuis septembre 2020, La Fabrique Ecologique accueille un groupe de travail sur la Convention Citoyenne pour le Climat. Cette initiative politique datant d’octobre 2019 a réuni 150 citoyen(ne)s tiré(e)s au sort pour produire un certain nombre de propositions permettant d’accélérer la lutte contre le changement climatique, avec pour objectif une réduction d’au moins 40% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030.
Le caractère inédit de cette expérience démocratique a motivé la mise en place de ce groupe de travail qui se propose d’analyser l’intérêt, l’apport et l’efficacité de la démarche en mettant au cœur du sujet la question de la légitimité de l’expérience, afin d’imaginer des propositions qui pourraient à la fois l’améliorer et la généraliser.
1
2
3