Politique Société
Gouverner la transition écologique : démocratie ou autoritarisme
Publié le 6 février 2020
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Notes ouvertes au débat collaboratif
La nouvelle Note de La Fabrique Ecologique « Gouverner la transition écologique: démocratie ou autoritarisme » issue du groupe de travail présidé par Eric Vidalenc est désormais disponible en ligne.
Alors que la démocratie, telle qu’elle se matérialise aujourd’hui, traverse une crise de légitimité importante, certains voient dans le réchauffement climatique un nouveau facteur de déstabilisation de ce régime. Ce discours, récurrent dans les médias, affirme qu’une « dictature » ou qu’un régime autoritaire serait plus à même de répondre aux enjeux de transformation sociétaux. C’est en revenant à une définition exhaustive de la démocratie comme principe mais aussi comme processus politique, que cette note entend déconstruire ces propos et alimenter le débat autour de l’opportunité réciproque que représente un renforcement démocratique par et pour la transition écologique.
Médias et événements liés à la publication
Cette note est actuellement ouverte à la co-construction citoyenne. Ceci signifie que chacun(e) peut contribuer à son amélioration en faisant des commentaires et surtout en proposant des amendements précis, soit ci-dessous ou par email à l’adresse contact@lafabriqueecologique.fr. À l’issue de cette période collaborative, le groupe de travail qui a rédigé le document initial se réunira une dernière fois pour retenir les amendements jugés pertinents. Leurs auteurs seront dans ce cas sollicités pour que leur nom figure, s’ils le souhaitent, dans la fiche de présentation de la note en tant que contributeur. La version définitive sera ensuite publiée.
Composition du groupe de travail
Membres du groupe de travail
Eric Vidalenc – Président du groupe de travail, responsable du Pôle transition énergétique à la Direction Régionale Hauts de France de l’ADEME
Emeline Baudet – chargée de recherches à l’Agence Française de Développement
Amy Dahan – mathématicienne et historienne des sciences, directrice de recherche émérite au CNRS
Sylvestre Huet – journaliste scientifique
Irénée Regnauld – senior consultant Marketing et Innovation
Rapporteur du groupe de travail : Guillaume Buttin – chargé de mission à La Fabrique Ecologique
Personnes auditées dans le cadre des travaux
Bruno Andreotti – docteur en physique et professeur à l’Université Paris Diderot
Floran Augagneur – philosophe des sciences et conseiller scientifique de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme
François Marie-Bréon – climatologue, physicien
Loïc Blondiaux – professeur en Science Politique à l’Université Panthéon Sorbonne
Daniel Boy – directeur de recherche émérite FNSP au CEVIPOF
Pierre Charbonnier – chargé de recherche au CNRS et à l’EHESS
Marie Degrémont – docteure en science politique
Thibault Laconde – consultant climat et énergie
Albert Moukheiber – docteur en neurosciences cognitives
Matthieu Orphelin – député
Philippe Quirion – directeur de recherche au CNRS, CIRED, chercheur en économie de l’environnement et de l’énergie
Mathilde Szuba – Maître de conférences en sciences politiques à Sciences Po Lille
Jacques Theys – Enseignant en Science Politique et en économie spécialiste des questions environnementales
Politique Société
La parentalité en temps de changement climatique
Article de l’Oeil - N°36 - Publié le 17 février 2021
Synthèse
Écrit par A. İdil Gaziulusoy et paru dans la revue Current Research in Environmental Sustainability en décembre 2020, cet article analyse les principaux enjeux auxquels doivent faire face les parents qui élèvent leurs enfants en temps de changement climatique. Si les recherches récentes sur l'éducation des enfants et le changement climatique ont principalement mis l'accent sur les responsabilités parentales et visaient à fournir des conseils aux parents, ce sujet a pour le moment été très peu abordé du point de vue des parents eux-mêmes. Pour cette étude, des données ont été recueillies par le biais d'entretiens ouverts avec la participation de douze parents.
Politique Société
Atelier : Quelles leçons de la Convention Citoyenne pour le Climat ?
Article publié - Publié le 4 février 2021
Synthèse
7 commentaires
Contributeur
Il y a 2 mois
Bonjour, Je vous invite, si vous souhaitez contribuer aux travaux de La Fabrique Ecologique, à envoyer un mail avec un CV à l'adresse suivante : contact@lafabriqueecologique.fr
Anaïs Morin Guerry
Il y a 2 mois
Bonjour, Je trouve l'objet de cette note particulièrement stimulante. Les développements sur la Chine également. Je rejoins la critique de Daniel Grande, il manquerait des développements en droit, en tous cas en droit constitutionnel. Puisque je suis en doctorat dans cette discipline, je pourrais peut-être vous aider ? Bien à vous
JF Troump
Il y a 3 mois
La Démocratie peut permettre d’apporter des solutions contre le réchauffement climatique, la perte de la biodiversité et la finitude des ressources. Mais à condition que les citoyens puissent vraiment s’exprimer sur ce qu’ils veulent. Lorsque le politique emploie le terme d’Amish pour discréditer les opposants ou sceptiques à la 5G alors comme le dit Bruno Latour il nous est imposé une seule direction alors que l’innovation nécessite l’exploration de toutes nouvelles pistes. Les forums hybrides comme indiqué dans le livre « Agir dans un monde incertain. Essai sur la démocratie technique » (Callon, Lascoumes,Barthe) . Les politiques ont affirmés qu’il y avait urgence concernant la G ou comme les Allemands alors faisons le… et pourtant il n’y a pas d’urgence (https://www.usinenouvelle.com/editorial/pour-hugues-ferreboeuf-le-retard-industriel-induit-par-l-organisation-d-un-debat-sur-la-5g-est-un-fantasme.N1004764 ) et des débats devraient avoir lieu. Nos politiques en agissant comme cela sans tenir compte des préconisations de la Convention Citoyenne pour le Climat n’agissent-ils pas comme s’ils ne voulaient pas « une démocratisation de notre Démocratie » ?
La démocratie est-elle soluble dans la transition écologique ? | Mais où va le Web
Il y a 5 mois
[…] La note (43 pages) est au téléchargement ici. […]
Daniel Grande
Il y a 10 mois
Il me semble qu'il manque des éléments concrets que l'on peut trouver abondamment - par exemple une publication d'energy cities comme la fabrique de transition énérgétique (plutôt dans des villes) ; par ailleurs en milieu rural , des réseaux se mobilisent (civam, confédération paysanne par exemple, ); la démocratie c'est aussi faire circuler les bonnes pratiques, voir ce qu'il se passe ailleurs , s'instruire (ex: qu'est-ce qu'on attend ? ) Le lien avec le droit mériterait d’apparaître , que l'on parle de bien commun ou que l'on reprenne le concept de Piketty de "société propriétariste" : la transition écologique nécessite une limitation du droit de propriété (des contraintes -ex sur l'immobilier , l'activation de règles d'urbanisme portant des contraintes -haies, bocage , trame verte et bleue- et la reconnaissance des biens communs ; enfin l'action conjointe/ intégrée d'acteurs divers fait partie de la question démocratique : ne serait-ce que pour donner un horizon commun sur la transition écologique , énérgétique et la préservation de la biodiversité !
Philippe DEBARRE
Il y a 11 mois
La dictature est souvent présentée comme étant mieux à même de réaliser la transition écologique, car elle serait capable de prendre des décisions impopulaires et désagréables pour la population. Cette vision laisse penser que l'écologie est par nature punitive… ce qui est inexact. C'est oublier que la transition écologique est d'abord un trésor d'ingéniosité pour les entreprises et les citoyens, de nouvelles techniques, de nouvelles énergies, un mode de vie sobre, une économie circulaire et une neutralité carbone que les démocraties sont parfaitement à même de réaliser. Pour cela, il faudra un subtil dosage de contraintes sur les entreprises couplé à une recherche ultra - dynamique (pour transformer les process de production vers le bas-carbone), sur la finance pour qu'elle oriente les fonds vers le développement durable (via des impulsions fiscales par exemple), des impulsions claires pour les consommateurs (logos quantifiant le carbone émis sur tous les produits) et des ateliers de vie pour qu'ils puissent adopter un mode de vie sobre et faire évoluer graduellement leurs systèmes de valeurs de vie. C'est justement par le débat, la démocratie que ces transformations pourront avoir lieu.
Marie-Hélène MEURIC METENIER
Il y a 11 mois
Bravo pour votre travail et la qualité de la conférence à laquelle j'ai eu la chance de pouvoir assister. Voici les quelques observations que j'avais notées : - Ok pour un travail de fond avec implication citoyenne nourrie par les experts afin d'installer une évolution culturelle MAIS cela ne permettra pas les actions rapides pourtant nécessaires - Comme rappelé par l'un des intervenants "la peur des événements forts provoquent les ruptures". Misons sur La force des médias pour la prise de conscience en anticipant les événements à risque certain. - J'espère que les inputs de la convention pour le climat seront largement diffusés avec leurs messages clés et pédagogiques pour faire réagir les citoyens - Il faut que 3 ou 4 décisions politiques clés justes et volontaristes soient prises, expliquées et déclinées dans leur mise en oeuvre au niveau local pour appropriation
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