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Évènements passés

15

avril

2025

Autres Événements

Évènement passé

Cérémonie du Prix du Roman d’Ecologie 2025

Les intervenants

Lucile Schmid

Co-présidente du Prix du Roman d’Ecologie, vice-présidente de la Fabrique Ecologique

Laurent Quintreau

Co-présidente du Prix du Roman d’Ecologie

Christophe Rioux

Parrain de Strasbourg Capitale mondiale du livre UNESCO

Alexis Jenni

Ecrivain

Anne-Marie Jean

Déléguée générale de la Fondation La Poste

Retransmission de la cérémonie
La Fabrique Ecologique était partenaire du Prix du Roman d’Écologie 2025.
Au terme d’une cérémonie riche en émotions, le prix a été décerné à Corinne Royer pour son roman “ Ceux du Lac ”, aux éditions du Seuil.
La Fabrique Ecologique souligne la diversité des ouvrages et la manière plurielle d’aborder l’écologie dans cette belle sélection 2025
L’édition 2025 est marquée par la collaboration avec la ville de Strasbourg, Capitale mondiale du livre UNESCO 2024Dans ce cadre, la ville inscrit l’écologie au cœur de son projet culturel et met en lumière les liens entre littérature et enjeux environnementaux. La cérémonie de remise de prix a lieu le 15 avril lors des journées de Rencontres internationales de l’Ecologie pour le livre.
À l’occasion de cette édition spéciale, cinq personnalités strasbourgeoises – Joëlle Buch, médiatrice culturelle et blogueuse littéraire, Samuel Cordier, directeur du Musée zoologique de la ville de Strasbourg, Guillaume Gast, responsable de la médiathèque Frida Kahlo, Martine Gemmerlé, directrice du service des bibliothèques de l’université de Strasbourg et Yves Zimmermann, directeur de projet Agenda 2030 de la ville de Strasbourg – ainsi que huit étudiantes strasbourgeoises viennent enrichir la composition du jury.
 

Crédit photo : Roméo Boetzlé

Crédit photo : Roméo Boetzlé

01

avril

2025

Autres Événements

Évènement passé

Réunion annuelle des experts de la Fabrique Écologique

Les intervenants

Le réseau des experts

La Fabrique Ecologique

Compte rendu
La rencontre annuelle des experts de La Fabrique Écologique s’est tenue le 1er avril 2025, réunissant plusieurs dizaines de participants. Géraud Guibert, président de l’association, a ouvert la séance par un état des lieux alarmant du recul écologique, un phénomène global particulièrement marqué en Amérique du Nord.  
Tour à tour, les participants ont pu réagir à ce diagnostic et s’exprimer sur le rôle que pourrait jouer La Fabrique Écologique pour sortir de ce « marasme ambiant ». Les échanges ont été riches, tant sur les méthodes de travail à repenser que sur les nouveaux axes de recherche à explorer. Autant d’idées porteuses qui nourriront les orientations futures de l’association.

17

mars

2025

Les ateliers co-écologiques

Évènement passé

#57e Atelier Co-Ecologique : « Electricité : les données au service de la transition »

Les intervenants

Alain Charraud

Inspecteur général honoraire de l’INSEE, responsable thématique régions à La Fabrique Ecologique, co-auteur de la note

François Demarcq

Ingénieur général des mines honoraire, responsable thématique énergie à La Fabrique Ecologique, co-auteur de la note

Ivan Faucheux

Commissaire à la Commission de régulation de l'énergie (CRE)

François Carlier

Directeur à l'Association nationale de défense des consommateurs et usagers (CLCV)

Lire la Note Replay Atelier Vidéo explicative
Le 17 mars 2025, La Fabrique Écologique a organisé un atelier co-écologique à l’Académie du Climat à Paris, autour de sa nouvelle note intitulée « Électricité : les données au service de la transition ». Cet événement a permis d’échanger et de débattre sur les diagnostics et les propositions réalisées par les auteurs de la note. 
Les intervenants incluaient Ivan Faucheux, commissaire à la CRE (Commission de régulation de l’énergie), François Carlier, délégué général de la CLCV (Association nationale de consommateurs et usagers – Consommation Logement Cadre de Vie), Géraud Guibert, président de La Fabrique Ecologique et Mathilde Boitias, Directrice de La Fabrique Ecologique. 
 
Diagnostic :
La note part du constat que la consommation d’électricité devrait doubler d’ici 2050, mettant en avant la nécessité de s’intéresser aux données relatives à la consommation, autant pour les consommateurs citoyens que pour les entreprises, les collectivités territoriales.
Ces données peuvent être mises à disposition de la part des producteurs et/ou gestionnaires de réseaux, soit par voie directe ou via des plates-formes dédiées en open data dans les limites du respect de la vie privée. La connaissance de ces données représente donc un intérêt général pour maîtriser au mieux sa consommation, et permettre donc de participer à la transition écologique par la sobriété des acteurs économiques.
Les nécessaires leviers de sobriété sont d’autant plus essentiels que la production d’énergies renouvelables. Étant « non pilotables », avec des capacités de stockages limitées et consommatrices en matériaux (métaux), les EnR ne peuvent constituer la seule solution.
Assurer la flexibilité du système électrique et celle des usages pour les ménages est central, et la proposition de tarifs « dynamiques » peut être un moyen simple. La flexibilité permettra de limiter le recours au stockage. De plus, en limitant les coûts du système électrique, elle présente un intérêt général.
 
Détails des propositions mises en avant :
  • Investir le suivi et l’accessibilité des outils et plateformes de données électriques.
  • Encourager le recours des tarifs dynamiques pour les clients volontaires.
  • Mettre à contribution les agences et organismes publiques liés à la transition écologique via des outils de communication pour massifier la diffusion de connaissances sur les données.
Echanges avec la salle et retours d’expérience :
  • Demande des acteurs (entreprises, collectivités) d’être accompagnés dans le suivi et l’accès aux données pour infléchir des solutions concrètes.
  • Débats sur la flexibilité, faut-il l’assurer ou non ? La flexibilité rencontre plusieurs obstacles d’ordre technique, économique mais aussi culturel pour les ménages ?
  • Quid de la précarité énergétique qui n’apparaît pas dans la note ? La flexibilité porte-t-elle le risque d’aggraver la précarité énergétique ?
  • Place de l’IA dans l’orientation des choix des consommateurs ? Quid de leur consentement éclairé ?

12

février

2025

Les ateliers co-écologiques

Évènement passé

#56e Atelier Co-Ecologique : « Écologie et vie quotidienne : le chemin d’une transition réussie. Comment sortir du refus écologique »

Les intervenants

Géraud Guibert

Président de La Fabrique Ecologique et co-auteur de la note

Yann Fradin

Vice-président d’Emmaüs France, expert en économie sociale et solidaire

Mathilde Boitias

Directrice de La Fabrique Écologique

Dominique Voynet (excusée)

Députée du Doubs, ancienne ministre de la Transition écologique

Lire la Note Replay Atelier
Le 12 février 2025, La Fabrique Écologique a organisé un atelier co-écologique à l’Académie du Climat à Paris, autour de sa note intitulée «Écologie et vie quotidienne : le chemin d’une transition réussie. Comment sortir du refus écologique ?». Cet événement a permis d’échanger et de débattre sur les diagnostics et les propositions réalisées par le groupe de travail. Les intervenants incluaient Géraud Guibert, président de La Fabrique Écologique et co-auteur de la note, Yann Fradin, vice-président d’Emmaüs France et Mathilde Boitias, directrice de La Fabrique Écologique.
Diagnostic : du refus écologique aux prisonniers de la transition
Géraud Guibert a ouvert l’atelier en soulignant un constat préoccupant : nous sommes entrés dans une période de recul écologique, marquée par un rejet croissant des politiques environnementales. Ce refus ne relève pas d’un manque d’information, mais d’un ressenti négatif des solutions publiques proposées, imposées, qui frappent de plein fouet certaines catégories sociales déjà confrontées à des contraintes économiques et structurelles fortes.
Il a notamment insisté sur la notion de « prisonniers écologiques », qui désigne les individus contraints dans leurs choix par leur situation économique et sociale. Deux exemples peuvent illustrer cette réalité :
-Les familles périurbaines, vivant à plusieurs dizaines de kilomètres des centres urbains, dépendantes à la voiture.
-Les locataires de passoires énergétiques, qui subissent des conditions de vie précaires (froid, humidité) sans moyens financiers pour engager des rénovations.
Ce diagnostic se confirme par les derniers résultats électoraux, en attestent la popularité des mouvements populistes hostiles, voire foncièrement opposés aux politiques écologiques. Face à ce constat, il est impératif de changer de méthode. Les politiques publiques en matière environnementale doivent davantage s’axer sur une amélioration concrète des conditions de vie de chacune et de chacun. 
Interrogé par Mathilde Boitias sur ces premiers éléments, Yann Fradin dresse un diagnostic similaire à celui de la Note. Il souligne l’importance d’une transition écologique devant d’abord passer par une amélioration des conditions de vie, en utilisant l’exemple de l’insertion par l’activité économique, secteur pour lequel il œuvre au sein d’Emmaüs. Dans les faits, une large majorité des emplois créés dans l’économie sociale et solidaire sont liés à la transition écologique. Cependant, les personnes concernées, qui correspondent aux critères de prisonniers écologiques, s’y engagent d’abord pour des raisons économiques et non par conviction écologique. Ainsi, il a souligné l’importance de l’apprentissage concret, où les travailleurs deviennent pleinement des acteurs, voire des militants de la transition écologique.
Enfin, Mathilde Boitias a rappelé un enjeu fondamental de la Note, celui du changement des valeurs dominantes. Le modèle du bonheur basé sur la consommation et sur la possession matérielle (maison pavillonnaire, SUV, voyages en avion…) est directement hérité des Trente Glorieuses. Ce paradigme capitaliste demeure un obstacle à la transition écologique. Un changement de mentalité est nécessaire, notamment en matière de consommation énergétique : accepter qu’une décroissance soit inévitable et que l’amélioration du bien-être n’est pas mécaniquement indexée à la consommation matérielle. 
Trois propositions pour une transition écologique réussie
Face à ce diagnostic, trois propositions concrètes ont été proposées et soumises au débat. 
1. Alignement des prix des produits « propres » sur ceux des produits « sales »
La transition écologique ne peut fonctionner si les solutions durables restent hors de portée financière des plus modestes. Il est donc nécessaire de réduire l’écart de prix entre les produits écologiques et les alternatives polluantes, que ce soit pour l’alimentation (bio vs conventionnel) ou la mobilité (train vs avion low-cost).
2. Un « plan cancer » intégrant un volet environnemental, financé par la Sécurité sociale
De nombreuses études établissent des liens entre l’exposition aux polluants (pesticides, particules fines, perturbateurs endocriniens…) et l’augmentation des cancers. Pourtant, les politiques de santé publique restent centrées sur le soin et non sur la prévention.
De manière plus générale, la Note souligne l’importance d’intégrer une dimension environnementale à l’approche de la santé publique, à l’image notamment du concept One Health, rappelle Yann Fradin.
3. Un programme de lutte contre le gaspillage collectif
Par cette proposition, le groupe de travail entend dépasser une approche du gaspillage focalisée sur la responsabilité individuelle pour, au contraire, en faire un véritable enjeu collectif.
Sur ce point, Yann Fradin souligne les dérives capitalistes perverses à éviter, en prenant l’exemple du bioéthanol. Initialement présenté comme une solution durable, il a finalement conduit à menacer la sécurité alimentaire mondiale, sans présenter de bénéfice particulier pour le climat. Il met au contraire certaines solutions durables en avant, comme le recyclage et le recours à la low-tech.

03

décembre

2024

Autres Événements

Évènement passé

Atelier sur les supermarchés coopératifs et alternatives aux GMS

Les intervenants

Mathilde Boitias

Directrice de la Fabrique Ecologique

La Fabrique Ecologique a participé aux Assises territoriales de l’Alimentation durable et de l’agroécologie (AssisesAlim24), les 2 et 3 décembre 2024 à Montpellier, sur le thématique de la démocratie alimentaire. Elle y a présenté son étude sur les supermarchés coopératifs, “La grande redistribution ? Écologie et démocratie au sein des supermarchés coopératifs” publiée en novembre 2023, lors d’un atelier sur le thème “Distribution et logistique : quelles alternatives à la GMS ?”