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Étude n°2 : « Comment relancer la transition écologique des PMI »

 
 

Publié le 17 septembre 2020

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Article publié - N°2

Lors de ce 41ème Atelier Co-Ecologique, une soixante de personnes étaient présentes en visioconférence pour débattre de l’étude « comment relancer la transition écologique des PMI », présentée par les auteurs Marie-Anne Bechereau et Anne-Cécile Sigwalt, ingénieures du corps des Mines. L’événement a été animé par Géraud Guibert, Président de La Fabrique Écologique. Nathalie Hergon, Directrice de GALVA Atlantique et Valentin Devries, Directeur adjoint de la Direction des entreprises et des transitions industrielles de l’ADEME, étaient Grands témoins.

 

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Atteindre la neutralité carbone en 2050 n’est possible qu’à condition d’une transformation profonde de l’économie et de l’industrie. La crise de la Covid-19 a rappelé encore une fois la nécessité de repenser les modes de production à différentes échelles. Il est aujourd’hui admis qu’un effort particulier doit être apporté par les grandes entreprises pour accélérer leur transition écologique.
La situation des industries de plus petites tailles est en revanche moins souvent traitée. La transition écologique des PMI est pourtant une étape indispensable au maintien du tissu industriel français, pour assurer sa compétitivité et pour garantir sa résilience. Cette transition nécessite un accompagnement efficace et structuré des entreprises et de leurs responsables.
Cette étude est le fruit d’un travail mené dans le cadre de la formation initiale du Corps des Mines, en partenariat avec La Fabrique Ecologique. Elle se fonde notamment sur une enquête approfondie menée auprès de nombreux responsables d’entreprises et d’organismes publics. Elle est présentée en quatre parties :
L’engagement de ces entreprises dans la transition écologique est une nécessité. L’analyse des risques auxquels peut être exposée une PMI montre que toutes les dimensions de l’entreprise peuvent être impactées (partie 1).
De nombreuses PMI sont déjà engagées dans la transition écologique, comme le montrent les exemples concrets de certaines actions menées par celles figurant dans le panel interrogé (partie 2).
Les difficultés spécifiques des PMI justifient des actions particulières pour que le nombre d’actions de transition écologique dans ces entreprises augmente significativement (partie 3).
Comment aller plus vite et plus loin (partie 4) ? Les recommandations faites, concrètes et opérationnelles se concentrent en partie sur la nécessité de convaincre le dirigeant de PME du bien-fondé économique et stratégique de se lancer dans des démarches de transition. Il s’agit d’initier des effets d’entraînement, observés lors des entretiens réalisés avec des PMI :
  • Internes : une fois que le dirigeant a « mis le doigt dans l’engrenage », avec une première action, et en aura constaté les retombées, il lancera de lui-même des actions suivantes ;
  • Externes : plus le nombre d’entreprises se lançant dans ces actions de transition écologique sera important, plus les chefs d’entreprise se sentiront concernés, et convaincus par les retours d’expérience de leurs pairs.
Les propositions formulées ici s’appuient sur des dispositifs déjà existants. Elles permettent un rapprochement et une coordination entre des acteurs qui ne travaillaient pas spontanément ensemble et sont toutes rapidement opérationnelles. Elles s’adressent à un public, les petites et moyennes industries, jusqu’à présent peu soutenues dans leur engagement en faveur du climat. Elles impliquent l’ensemble de l’écosystème : les chefs d’entreprises, les pouvoirs publics et le monde de l’enseignement supérieur.
Complémentaires et interconnectées, ces trois propositions mises en œuvre de manière simultanée permettront non seulement de sensibiliser un nombre important de chefs d’entreprises, mais surtout de les inciter et les soutenir dans la définition et la mise en œuvre de leur transition écologique.

 

Cette étude a donné lieu à un Atelier Co-Ecologique  avec pour Grands témoins :
  • Nathalie Hergon – Directrice de Galva-Atlantique
  • Valentin Devriès – Directeur adjoint de la Direction des entreprises et des transitions industrielles de l’ADEME 

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