17

mars

2025

Les ateliers co-écologiques

Évènement passé

#57e Atelier Co-Ecologique : « Electricité : les données au service de la transition »

Les intervenants

Alain Charraud

Inspecteur général honoraire de l’INSEE, responsable thématique régions à La Fabrique Ecologique, co-auteur de la note

François Demarcq

Ingénieur général des mines honoraire, responsable thématique énergie à La Fabrique Ecologique, co-auteur de la note

Ivan Faucheux

Commissaire à la Commission de régulation de l'énergie (CRE)

François Carlier

Directeur à l'Association nationale de défense des consommateurs et usagers (CLCV)

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Le 17 mars 2025, La Fabrique Écologique a organisé un atelier co-écologique à l’Académie du Climat à Paris, autour de sa nouvelle note intitulée « Électricité : les données au service de la transition ». Cet événement a permis d’échanger et de débattre sur les diagnostics et les propositions réalisées par les auteurs de la note. 
Les intervenants incluaient Ivan Faucheux, commissaire à la CRE (Commission de régulation de l’énergie), François Carlier, délégué général de la CLCV (Association nationale de consommateurs et usagers – Consommation Logement Cadre de Vie), Géraud Guibert, président de La Fabrique Ecologique et Mathilde Boitias, Directrice de La Fabrique Ecologique. 
 
Diagnostic :
La note part du constat que la consommation d’électricité devrait doubler d’ici 2050, mettant en avant la nécessité de s’intéresser aux données relatives à la consommation, autant pour les consommateurs citoyens que pour les entreprises, les collectivités territoriales.
Ces données peuvent être mises à disposition de la part des producteurs et/ou gestionnaires de réseaux, soit par voie directe ou via des plates-formes dédiées en open data dans les limites du respect de la vie privée. La connaissance de ces données représente donc un intérêt général pour maîtriser au mieux sa consommation, et permettre donc de participer à la transition écologique par la sobriété des acteurs économiques.
Les nécessaires leviers de sobriété sont d’autant plus essentiels que la production d’énergies renouvelables. Étant « non pilotables », avec des capacités de stockages limitées et consommatrices en matériaux (métaux), les EnR ne peuvent constituer la seule solution.
Assurer la flexibilité du système électrique et celle des usages pour les ménages est central, et la proposition de tarifs « dynamiques » peut être un moyen simple. La flexibilité permettra de limiter le recours au stockage. De plus, en limitant les coûts du système électrique, elle présente un intérêt général.
 
Détails des propositions mises en avant :
  • Investir le suivi et l’accessibilité des outils et plateformes de données électriques.
  • Encourager le recours des tarifs dynamiques pour les clients volontaires.
  • Mettre à contribution les agences et organismes publiques liés à la transition écologique via des outils de communication pour massifier la diffusion de connaissances sur les données.
Echanges avec la salle et retours d’expérience :
  • Demande des acteurs (entreprises, collectivités) d’être accompagnés dans le suivi et l’accès aux données pour infléchir des solutions concrètes.
  • Débats sur la flexibilité, faut-il l’assurer ou non ? La flexibilité rencontre plusieurs obstacles d’ordre technique, économique mais aussi culturel pour les ménages ?
  • Quid de la précarité énergétique qui n’apparaît pas dans la note ? La flexibilité porte-t-elle le risque d’aggraver la précarité énergétique ?
  • Place de l’IA dans l’orientation des choix des consommateurs ? Quid de leur consentement éclairé ?