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Transition environnementale : quelles nouvelles étapes pour l’Europe ?

Publié le 3 mai 2024

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Article publié

A l’approche des élections européennes du 9 juin, et suite à la publication de son dossier « Les enjeux écologiques des élections européennes », La Fabrique Ecologique a organisé un atelier-débat, le 25 avril de 18h à 20h à la Maison de l’Europe de Paris. Cet événement était proposé en collaboration avec Confrontations Europe, l’IDDRI, l’Institut Avant-garde, l’Institut Jacques Delors et le Lierre.
 
Après une présentation rapide par chaque Think Tank de ses travaux en lien avec « Europe et écologie », le débat s’est suivi d’un échange avec le public autour des prochaines étapes de la transition énergétique et écologique pour l’Europe.
Cet événement a été l’occasion de s’intéresser aux questions du financement et de l’acceptabilité sociale de la transition, grandes oubliées du Pacte vert.
Les récentes crises agricoles qui s’accompagnent d’une montée du populisme reflètent ces manquements et dressent une critique de l’approche descendante du pouvoir qui élude les préoccupations quotidiennes d’une partie de la population.
Les élections européennes à venir, apparaissent donc comme un tournant politique soit vers un recul de la transition écologique et sociale, soit vers son accélération. L’enjeu est alors de rendre la transition désirable, ce qui implique d’alimenter l’optimisme par rapport à celle-ci, et de décloisonner les sujets. L’attention doit ainsi être portée sur la réduction des inégalités tout en soulignant les bénéfices de la transition écologique et sociale en termes d’emplois ou de souveraineté énergétique par exemple.
Et les principaux leviers d’action pour répondre à l’épuisement budgétaire et celui de la planète reposent sur les sources et orientations du financement, laissant apparaître de nombreuses problématiques sous-jacentes. Parmi celles-ci, nous retrouvons les questions autour des prisonniers énergétiques, du lien entre sphère universitaire et décideurs, mais aussi celles autour de la diminution du nombre de projets citoyens qui fragilisent les principes démocratiques. Toutes ont en commun le manque d’aides financières pour y remédier.
A cela s’ajoutent, la nécessité d’assurer la compétitivité économique des acteurs écologiques, l’impératif de rendre les produits et services durables plus accessibles que les autres et le rétablissement du dialogue démocratique avec les acteur.rice.s loca.ux.le.s. Enfin au niveau des coûts qui restent à intégrer pour mener la transition, nous retrouvons ceux liés à la transformation de certains métiers et aux formations associées mais aussi aux dommages résultant du réchauffement climatique

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Etude n°7 : « Low-tech, low-great ? Repenser le travail et l’économie »

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Article publié - N°7 - Publié le 18 septembre 2025

Synthèse

Alors que les acteurs traditionnels de la question de l'emploi (syndicats, entreprises, travailleurs, organismes de formation) considèrent de plus en plus les impératifs écologiques, ils manifestent peu d'intérêt pour la démarche low-tech. Celle-ci continue d'être perçue comme une démarche individuelle « do-it-yourself ». Pourtant, dans un contexte de chômage, de délocalisation, de robotisation, et de reconversion des secteurs polluants, les low-tech peuvent être porteurs d'amélioration de la qualité de vie au travail. Ce potentiel reste largement ignoré par le monde professionnel. Cette étude cherche à identifier les raisons de cette marginalisation des low-tech et les leviers de démocratisation. Elle vise également à proposer des pistes de réflexion pour une transformation écologique du travail qui soit à la fois socialement juste et économiquement viable.

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Politique Société

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Alexandre Florentin : « Paris à 50 degrés : cuire, fuir ou agir »

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Article publié - N°5 - Publié le 9 juillet 2025

Synthèse

Alors que la canicule s’installe comme une réalité durable, Alexandre Florentin, conseiller de Paris au groupe écologiste, alerte sur l’impréparation collective face aux effets du changement climatique. Il dénonce un certain déni, notamment budgétaire qui continue de prévaloir, permettant de reléguer les impératifs climatiques au second plan. Face à une crise systémique, Alexandre Florentin plaide pour une approche territorialisée, fondée sur l’anticipation et la justice sociale : témoignage.