Politique Société

Quelles leçons de la Convention Citoyenne pour le Climat ?

Publié le 4 février 2021

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Note définitive - N°42

La Convention Citoyenne pour le Climat (CCC) est d’actualité : le projet de loi de mise en œuvre de certaines de ses propositions va être finalisé et débattu au Parlement, les 150 citoyens vont se réunir pour faire un bilan de leurs travaux, les initiatives de Conventions de citoyens tirés au sort se multiplient sur le plan local ou national (ex : sur la stratégie vaccinale).
L’initiative de la CCC s’inscrit dans une vague de « démocratie délibérative » dans les pays de l’OCDE. Face à la crise de la démocratie représentative, il s’agit de confier à un groupe de citoyens tirés au sort le soin de faire des propositions de politiques publiques. Elle porte sur un sujet, la lutte contre le changement climatique, dont une des dispositions, la hausse de la taxe carbone, est à l’origine du mouvement des Gilets jaunes. S’il est encore prématuré d’en mesurer précisément l’impact sur l’action climatique, il est possible de faire, avec le recul nécessaire, un premier bilan de ce processus, ses atouts et ses insuffisances et d’en tirer des leçons pour l’avenir. C’est l’objet de la présente étude de La Fabrique Ecologique, think tank qui a mis en place dès sa création il y a 8 ans un dispositif de co-construction citoyenne de ses notes.
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Cette note est actuellement ouverte à la co-construction citoyenne. Ceci signifie que chacun(e) peut contribuer à son amélioration en faisant des commentaires et surtout en proposant des amendements précis, soit ci-dessous ou par email à l’adresse contact@lafabriqueecologique.fr. À l’issue de cette période collaborative, le groupe de travail qui a rédigé le document initial se réunira une dernière fois pour retenir les amendements jugés pertinents. Leurs auteurs seront dans ce cas sollicités pour que leur nom figure, s’ils le souhaitent, dans la fiche de présentation de la note en tant que contributeur. La version définitive sera ensuite publiée. 
 
Signataires de la Note
  • Géraud Guibert – Président du Groupe de travail, Président de la Fabrique Ecologique (LFE)
  • Damien Borot – Cadre d’entreprise, Trésorier LFE
  • Maïlys Mantel – Chargée de mission LFE, rapporteure
  • Denis Pingaud – Président de la société Balises, Vice-président LFE
  • Lucile Schmid – Ancienne présidente de la Green European Fondation, Vice-présidente LFE
  • Gaël Virlouvet – Consultant-formateur chez Tehop
Autres membres du groupe de travail
  • Jens Althoff – Directeur du bureau de Paris de la Fondation Heinrich Böll
  • Sandrine Brochon – Directrice Analyses Stratégiques Banque-Assurance
  • Christelle Cuzou – Responsable mécénat think tanks à l’Institut pour la recherche – Caisse des dépôts
  • Valérie Gramond – Fondatrice de Greenlobby
  • Louis Henry – Responsable ville durable et transition énergétique, Institut pour la recherche –
    Caisse des dépôts
  • Anne Lafferrerie – Chargée de Développement GRDF
  • Margot Mabille – Analyste financier LITA

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Depuis quelques temps, les signaux de recul en matière de politiques écologiques se multiplient. Ces régressions se font à contre-courant de l'opinion publique, du consensus scientifique et parfois même de l'état de droit. En 2025, la loi d'orientation agricole et la loi Duplomb les illustrent parfaitement. Dans ce décryptage, Frédéric Tieberghien, Conseiller d'état honoraire, revient sur les décisions du Conseil constitutionnel à propos de ces deux lois, et les implications politiques quant à la protection de l'environnement.

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