Biodiversité
Climat
Territoires
Les défis de la lutte contre l’artificialisation des sols
Publié le 14 octobre 2021
Accueil > Publications > Les défis de la lutte contre l’artificialisation des sols
Notes ouvertes au débat collaboratif
La Note de La Fabrique Ecologique « Les défis de la lutte contre l’artificialisation des sols » issue du groupe de travail présidé par Julien Fosse est désormais disponible en ligne.
Entre 24 000 et 30 000 hectares de terres agricoles et naturelles sont artificialisées chaque année en France, soit une augmentation de l’artificialisation des sols quatre fois plus rapide que celle de la population et des conséquences désastreuses à la fois au niveau environnemental, économique et social.
Médias et événements liés à la publication
Cette note est actuellement ouverte à la co-construction citoyenne. Ceci signifie que chacun(e) peut contribuer à son amélioration en faisant des commentaires et surtout en proposant des amendements précis, soit ci-dessous ou par email à l’adresse contact@lafabriqueecologique.fr. À l’issue de cette période collaborative, le groupe de travail qui a rédigé le document initial se réunira une dernière fois pour retenir les amendements jugés pertinents. Leurs auteurs seront dans ce cas sollicités pour que leur nom figure, s’ils le souhaitent, dans la fiche de présentation de la note en tant que contributeur. La version définitive sera ensuite publiée.
Composition du groupe de travail
Membres du groupe de travail
-
Julien Fosse – président du groupe de travail
-
Martin Bocquet – chargé de mission au CEREMA
-
Alice Colsaet – doctorante Biodiversité et artificialisation à l’Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI)
-
Thomas Cormier – chef de projet à l’Institut Paris Région
-
Géraldine Ducos – chargée de mission au Ministère de la Transition écologique et solidaire
-
Aia Ferrer – cheffe de projets à Engie Aire nouvelle
-
Sophie Ménard – cheffe de projet à CDC Biodiversité
-
Lois Moulas – directeur général de l’Observatoire de l’immobilier durable
-
Jean-Philippe Teilhol – délégué général de l’Union Nationale des Entreprises du Paysage (UNEP)
-
Maxime Zucca – naturaliste
Grands témoins
-
Arnaud Bouteille – représentant de l’association Fonciers en débat
-
Guillaume Sainteny – maître de conférences en développement durable à l’Ecole Polytechnique et Science Po Paris
Conformément aux règles de La Fabrique Ecologique, cette publication sera mise en ligne sur le site de l’association (www.lafabriqueecologique.fr) afin de recueillir l’avis et les propositions des internautes. Sa version définitive sera publiée par la suite.
Biodiversité
Climat
Politique Société
Santé environnementale
La sensibilité à la nature, levier de transformation écologique et sociale
Décryptage - N°50 - Publié le 1 octobre 2024
Synthèse
Les humains se sont peu à peu éloignés de la nature perdant à la fois leur contact avec elle et la connaissance qu’ils en avaient. Les chiffres montrent en effet que cette déconnexion avec notre environnement ne fait que s’aggraver de génération en génération, mais augmente également chez les familles les plus précaires. La nature s’éloignant de notre réalité, elle disparaît aussi peu à peu de nos imaginaires. Cependant, une volonté de renouer avec la nature permettrait non seulement au grand public peu sensible aux données scientifiques de se sentir davantage concerné par la crise écologique, mais aussi d'améliorer notre bien-être individuel.
Biodiversité
Climat
Consommation
Économie, Finances
Énergie
Politique Société
Le design territorial : une méthode pour faciliter les transformations liées aux enjeux écologiques en impliquant tous les acteurs locaux
Article publié - Publié le 19 septembre 2024
Synthèse
4 commentaires
Philippe DURA
Il y a 1 année(s)
il faudrait aussi dans la lutte contre l artificilisation des sols argumenter Sur le bien etre retrouvé des populations par la nature reconquise ou preservee. Est t il necessaire de rappeler que l hummanité a plus que jamais besoin d espaces naturels et que le gain pour la societe est immense ( sante physique et mentale )
Patrice Notteghem
Il y a 2 année(s)
Il me semble que la notion d'artificialisation des sols est classiquement perçue de manière trop restrictive. En effet si on considère que l'artificialisation des milieux correspond à une atteinte grave aux "processus écologiques spontanés" (qui lient vivant et abiotique), alors bien d'autres milieux que ceux affectés par l'extension des aires urbaines, des espaces dédiés à l'industrie aux infrastructures de transport sont concernés par l'artificialisation. Au premier rang de ceux-ci, il me parait essentiel de retenir les espaces voués à l'agriculture industrielle qui portent directement et durablement gravement atteinte aux processus écologiques spontanées, notamment du fait des pratiques culturales et du recours massif aux intrants. Ces pratiques conduisent à une stérilisation des sols (agricoles), des perturbations majeures du cycle de l'eau, des pollutions gravissimes des masses d'eau et de l'air, des ruptures de la continuité écologiques ou encore à la disparition des pans entiers de la biodiversité (les invertébrés en particulier)... autrement plus dommageables, du fait de l'ampleur des surfaces concernées, que celles dues à la "bétonisation". Cette considération, bien évidemment, ne dédouane pas l'artificialisation due à "l'étalement", à l'emprise spatiale grandissante des espaces habités ou voués aux activités industrielles, de services ou de loisirs qu'il importe absolument de contenir. Mais réserver la notion d'artificialisation à ce seul domaine peut conduire à en exonérer l'agrochimie industrielle alors que celle-ci tient un discours visant à faire croire que ses pratiques sont vertueuses.
michèle Landes
Il y a 2 année(s)
Si la note propose des recommandations, il serait souhaitable que les collectivités territoriales aient l'obligation de tenir à jour et rendre public un observatoire public précis et normalisé de l'artificialisation des sols. Cela permettrait d'en identifier précisément les causes aux différents niveaux géographiques et d'adapter les politiques publiques en conséquence : communes, intercommunalités, départements, régions, nation. J'enfonce peut-être des portes ouvertes mais j'avais hélas constaté sur un projet de PLUi soumis à consultation dans mon intercommunalité il y a quelques mois qu'aucune donnée de ce genre n'était envisagée.
Raevel Pascal
Il y a 2 année(s)
C'est un changement global de la société française qui permettrait de réduire l'étalement. Pour atteindre le modèle de ville compacte, notamment développé avec succès aux Pays-Bas, il faut revoir les modes de déplacement, le vivre ensemble, revoir les règles d’urbanisme, former les professionnels à ces nouvelles contraintes (urbanistes, architectes,...). Probablement réformer la gestion de l'urbanisation par les élus locaux non compétents en la matière et impliqués (voire intéressés) dans les affectations foncières. Affecter les zones d'activités en fonction des transports en commun et non pas en fonction des prix du terrain ou des volontés politiques.
Afficher le commentaire