Depuis 3 ans environ, on assiste à un certain consensus au niveau mondial sur le fait que l’hydrogène sera un des éléments clés de la transition énergétique, à côté des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique, de la capture et stockage du CO2 ou du nucléaire. La crise issue du Covid a eu pour effet d’accélérer l’annonce de plans nationaux ambitieux, dans plusieurs pays d’Europe et d’Asie notamment dotés de plusieurs dizaines de milliards €. Si l’hydrogène doit jouer un rôle significatif dans une économie décarbonée, estimée selon différent scénarios entre 10 et 20 % de la consommation finale, les plans annoncés se concentrent sur l’introduction sur le marché et le déploiement sur la prochaine décennie.
Cette visibilité accrue a fait émerger également des critiques qui pré-existaient, et qui, parfois, mettent en évidence des angles morts de ces stratégies ou des parties non-pensées. D’autres critiques révèlent des problèmes beaucoup génériques de la transition énergétique et qui pourraient et devraient s’appliquer à d’autres secteurs de la transition. Ce Groupe de Travail se base sur quelques-unes de ces critiques pour en tirer des grandes familles de sujet de réflexions.