La question de l’eau s’est fortement posée dans notre pays ces derniers temps. L’été 2022 a clairement été celui de la prise de conscience de l’effet du dérèglement climatique sur notre vie quotidienne : 1100 rivières à sec, 100 communes privées d’eau potable, des feux difficiles à éteindre, des rendements agricoles en baisse : la disponibilité en eau était sous tension, au même titre que sa qualité, et cela dans de nombreux bassins versants. Chacun a conscience que le changement climatique va bouleverser l’accès à l’eau et que la bonne gestion des quantités disponibles d’eau doit être au cœur d’une politique très active d’adaptation au changement climatique. Pourtant, la manière de traiter ce problème de manière durable continue à poser question, et ne trouve pas pour le moment de réponses satisfaisantes.
Le groupe de travail ne traitera pas de la qualité de l’eau (eau potable et épuration) ni des excès d’eau (risque d’inondations). Il s’attachera en revanche à faire d’abord un état des lieux objectifs des marges de manœuvre pour disposer d’une quantité suffisante d’eau, au plan national et local. Il examinera à la fois les possibilités d’économiser l’eau, d’accroître les ressources en eau et les possibilités de stockage inter saisonnier.
Le groupe de travail examinera les principales recommandations pouvant être faites pour traiter de manière cohérente cette question structurelle. Ces recommandations, au maximum au nombre de trois, porteront notamment sur la gouvernance de cette question.