Il faut aujourd’hui parvenir à ce que la population et les élus prennent pleinement conscience de l’importance d’inventer une nouvelle approche des interventions directes sur le milieu (agriculture, forêt, conservation). Cela doit se faire, d’une part au regard de l’effet de serre, dans la mesure où ces interventions font à la fois partie du problème (à travers leurs émissions) et de la solution (stockage de carbone et ressources pour une économie décarbonée). Et d’autre part, au regard de la conservation d’une biodiversité riche, gage de l’adaptabilité du milieu et de sa capacité à offrir des services écosystémiques à l’humanité.