11

décembre

2018

Les ateliers co-écologiques

Évènement passé

#32ème Atelier Co-Ecologique : Réparer la ville – Pour une régénération des lotissements

Les intervenants

Christine Leconte

Présidente du groupe de travail sur le sujet et présidente de l'Ordre des architectes d'Ile-de-France

Sonia de la Provôté

Sénatrice du Calvados

Louis Henry

Responsable des territoires et développement durable à l'institut CDC

Oliver Razemon

Journaliste, auteur de "Comment la France a tué ses villes".

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Mardi 11 décembre 2018, plus d’une trentaine de personnes étaient présentes à la Maison des Associations du 10ème arrondissement pour participer à notre 32ème Atelier Co-Ecologique et débattre de la Note « Réparer la ville – Pour une régénération des lotissements ».
Les échanges étaient animés par le journaliste Jean-Jacques Fresko.
En introduction, Christine Leconte, présidente du groupe de travail sur le sujet et présidente de l’Ordre des architectes d’Ile-de-France, a expliqué les conséquences de l’artificialisation de plus en plus importante des sols. Celles-ci sont de mieux en mieux documentées : perte des terres agricoles, hausse des dépenses d’équipements et de services publics, appauvrissement de la biodiversité, etc. Le rôle joué par l’étalement urbain dans l’accélération de cette artificialisation a ensuite été évoqué avec la salle et les trois grands témoins ainsi que la prise de conscience croissante de la nécessité de développer une urbanisation plus dense et plus durable. Sonia de la Provôté a notamment souligné que les conséquences qu’on observe aujourd’hui sont le fruit de politiques publiques à l’oeuvre depuis des décennies. Olivier Razemon a de son côté a voulu déconstruire l’idée selon laquelle le périurbain serait plus pauvre que l’urbain aujourd’hui (en dehors des métropoles).
Les solutions envisagées dans la Note pour permettre la régénération des lotissements ont ensuite été débattues : mettre en place des « contrats de régénération des territoires » et créer une culture du projet urbain collectif et durable dans les territoires de lotissement. Concernant cette deuxième proposition, Louis Henry a mis en garde contre l’utilisation du terme « projet urbain », en expliquant que cela fait référence aujourd’hui à des plans complexes et difficilement compréhensibles ; remarque constructive et approuvée par Christine Leconte.
Cet Atelier a été marqué par des échanges de qualité avec la salle. Des sujets très variés ont été abordés : la question de la biodiversité, du développement de la plurifonctionnalité dans les lotissements, du besoin d’aller vers une culture du projet collectif, etc.