Politique Société

Cécile Duflot : « 2024, année du backlash écologique »

Publié le 4 décembre 2024

Accueil > Publications > Cécile Duflot : « 2024, année du backlash écologique »

Article publié - N°1

En 2024, le monde s’est rapproché d’un point de bascule climatique, franchissant pour la première fois la limite symbolique de +1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels. Tandis que les événements climatiques extrêmes se multiplient et frappent durement les plus vulnérables, les reculs politiques, en France et ailleurs, menacent les efforts indispensables pour garantir un avenir vivable. Chaque année compte, mais les priorités semblent, encore une fois, ailleurs. Pour Cécile Duflot, directrice générale d’Oxfam France, nous vivons un backlash écologique : témoignage. 
TÉLÉCHARGER LE PDF
L’année 2024 est en passe de devenir l’année la plus chaude jamais observée sur Terre depuis le début des relevés météorologiques. Pour la première fois, la température moyenne mondiale a dépassé de 1,5 °C les niveaux préindustriels plusieurs mois de suite[1], franchissant la limite symbolique des accords de Paris, signés en 2015[2]. Les événements climatiques extrêmes se sont multipliés en France et dans le monde. Les inondations survenues en octobre en Ardèche et en novembre à Valence, en Espagne, confirment que les conséquences du changement climatique sont déjà concrètes et touchent de manière démesurée les populations les plus vulnérables (les ménages pauvres et modestes, femmes, enfants, personnes âgées, groupes marginalisés). Dans le même temps, l’année 2024 a aussi été marquée par un backlash inquiétant sur le plan écologique, tant en France qu’à l’international. Et ce, alors que chaque année qui passe est décisive pour garantir un avenir vivable pour toutes et tous. En France, les incertitudes politiques, qui ont marqué l’année 2024, ont encore retardé les avancées écologiques, déjà détricotées sous le gouvernement de Gabriel Attal. Les premières mesures annoncées par le gouvernement de Michel Barnier ne laissent guère espérer des politiques écologiques plus ambitieuses, en particulier dans un contexte d’austérité budgétaire. A l’international, la tendance politique est similaire. Les populismes qui montent à travers le monde donnent la priorité à d’autres préoccupations dans leurs discours et leurs politiques, laissant clairement l’écologie et la protection des personnes plus vulnérables au second plan en 2024.

2024, une année d’incertitudes politiques en France, reléguant les sujets environnementaux au second plan

Un premier gouvernement, peu soucieux de la transition écologique

 
Le début de l’année a été marqué par la nomination de Gabriel Attal à la tête du gouvernement. Dès sa prise de fonction, les priorités affichées ont laissé l’écologie en arrière-plan. Le Ministère de la Transition Ecologique (MTE) est descendu à l’avant-dernier rang protocolaire, une décision symbolique qui traduit le faible intérêt porté aux enjeux environnementaux par le nouvel exécutif. Ce constat s’est renforcé avec le rattachement des questions énergétiques au ministère de l’Économie, réduisant ainsi la transition énergétique à une approche strictement économique, en dépit de son rôle fondamental dans la lutte contre le changement climatique.
 
Les orientations prises en matière de politique énergétique ont confirmé cette tendance. Malgré l’obligation inscrite en 2019 dans le Code de l’énergie de publier une loi pour définir les objectifs de la politique énergétique nationale afin de faire face à l’urgence climatique, le gouvernement Attal avait prévu de recourir uniquement à des textes réglementaires, donc non soumis à la consultation du Parlement, pour fixer les orientations énergétiques jusqu’en 2035. En outre, le projet de loi pour la souveraineté énergétique ne comportait aucune mesure concrète pour réduire les émissions de CO₂ ni d’engagements ambitieux pour le développement des énergies renouvelables.
 
La crise agricole de janvier 2024 a également été l’origine d’une série de reculs environnementaux majeurs. Confronté à la colère des agriculteur.rices, face aux difficultés économiques que le secteur subit, et aux pressions exercées par la Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles (FNSEA), le gouvernement a favorisé une vision productiviste de l’agriculture, au détriment de la protection de l’environnement et de la justice sociale. Parmi ces décisions, la suspension du plan Écophyto, conçu pour réduire l’usage des pesticides, a suscité de vives critiques de la part d’associations environnementales et d’organisations agricoles. Cette tendance s’est confirmée lors de la présentation du pacte et de la loi d’orientation agricole, en avril 2024, ayant pour objectif principal de préserver la souveraineté alimentaire et reposant sur l’industrialisation du secteur. Un plan visant à « reconquérir la souveraineté sur l’élevage » a notamment été présenté, encourageant l’agrandissement et l’intensification des exploitations agricoles tout en assouplissant les obligations d’évaluation environnementale. De telles orientations freinent la transition agroécologique et menacent les petites exploitations agricoles, au bénéfice des grandes structures capables de répondre à ces logiques d’intensification, renforçant ainsi les inégalités dans le secteur et la paupérisation des petit.es agriculteur.ices. Alors que le secteur agricole est le deuxième poste d’émissions de gaz à effet de serre (GES) en France, il s’est retrouvé largement exempté d’efforts pour réduire son empreinte carbone, en ce début d’année.
 
En somme, les décisions prises les six premiers mois du mandat du gouvernement Attal révèlent une marginalisation des enjeux climatiques dans les politiques publiques, au profit de stratégies court-termistes et productivistes et au détriment des populations les plus précaires.
 

Les conséquences de la dissolution de l’Assemblée nationale

 
La dissolution de l’Assemblée nationale, annoncée par Emmanuel Macron le 9 juin à la suite des résultats des élections européennes, a plongé la France dans une période d’instabilités politiques. Pendant plusieurs semaines, cette situation a bloqué l’avancement de projets de loi et de mesures environnementales cruciales (la loi pour la souveraineté agricole, la loi pour l’interdiction des PFAS, les mises en concertation du Plan National d’Adaptation au Changement Climatique (PNACC), de la Stratégie nationale bas carbone (SNBC) et de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE)), des documents pourtant essentiels pour la planification écologique du pays.
 
Durant la campagne législative, les enjeux environnementaux n’ont pas été au centre des débats, qui se sont surtout concentrés sur le pouvoir d’achat et l’immigration. Cette marginalisation s’inscrit dans la continuité de la couverture médiatique toute l’année : moins de 4 % du temps d’antenne télévisé de la première moitié de 2024 (janvier à juin) a été consacré aux questions écologiques, marquant une baisse de 30 % par rapport à la période d’avril à décembre 2023[3]. Cette absence de médiatisation traduit un recul inquiétant dans le traitement des sujets climatiques dans l’espace public.
 
Dans l’intervalle, entre les résultats des législatives et la formation du nouveau gouvernement, le gouvernement de Gabriel Attal a adopté plusieurs décrets controversés. Parmi eux, un décret sur l’application de la loi « Industrie verte », introduisant des simplifications en matière d’environnement pour l’installation d’infrastructures industrielles, dites « vertes », dont l’Autorité environnementale s’est inquiétée[4]. Le décret introduit notamment un changement de procédure : les différentes consultations — celles du public, de l’Autorité environnementale, et des autres instances décisionnaires et consultatives — devront désormais se dérouler en parallèle, et non plus successivement. Or, cette approche pourrait réduire le temps accordé aux citoyen.nes pour prendre connaissance des avis de l’Autorité et y répondre, pratique pourtant essentielle à la démocratie environnementale.
 
La campagne législative a également exacerbé les divisions politiques et sociales, laissant un pays fracturé et une Assemblée nationale profondément divisée. Cette configuration complique la tâche du futur gouvernement, qui devra naviguer dans un climat de tensions pour tenter de gouverner efficacement et accélérer la transition écologique.
 

Un début de mandat mitigé pour Michel Barnier en matière de transition écologique

 
La nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre a suscité des réactions contrastées quant à la transition écologique. Ancien ministre de l’Environnement et de l’Agriculture, il dispose d’une connaissance approfondie des enjeux environnementaux, contrairement à son prédécesseur. Cependant, les premières décisions de son gouvernement ont rapidement modéré les espoirs initiaux.
 
Parmi les signaux préoccupants, la réorganisation du portefeuille ministériel restreint les compétences mobilisables pour la transition écologique et la protection de l’environnement. En effet, le Secrétariat Général à la Planification Écologique (SGPE) a été retiré du cabinet du Premier ministre. Le SGPE perd ainsi son rôle crucial de coordinateur entre planification écologique et décisions politiques. De plus, bien que le nom du Ministère de la Transition Écologique ait été étendu pour inclure l’Énergie, le Climat et la Prévention des risques, son champ d’action a été significativement réduit. Le logement a été transféré à un ministère de plein exercice, les forêts ont été intégrées au ministère de l’Agriculture, et la mer et la pêche rattachées au Ministère du Partenariat avec les Territoires et de la Décentralisation. Plus inquiétant encore, le gouvernement a supprimé toute structure dédiée à la biodiversité, qu’il s’agisse d’un ministère délégué ou d’un secrétariat d’État.
 
Le discours de politique générale de Michel Barnier a confirmé cette orientation. L’annonce de certaines mesures témoignent d’un ralentissement notable pour la transition écologique : l’assouplissement des mesures visant la zéro artificialisation nette des sols, le report des interdictions de location des passoires thermiques, qui en plus d’être un non-sens écologique, pénalise les ménages les plus précaires, vivant dans ces logements, ainsi que le développement de solutions technologiques controversées comme les agrocarburants[5] pour l’aviation ou la biomasse énergétique. Ces initiatives risquent de compromettre l’efficacité et l’équité de la lutte contre le changement climatique.
 
Dans ce contexte, les choix opérés par Michel Barnier et son gouvernement soulèvent des interrogations sur la place réelle accordée à l’écologie, déjà malmenée par ses prédécesseurs, dans les priorités nationales.

Des coupes budgétaires significatives et un signal inquiétant pour l’écologie

En parallèle des mesures anti-écologiques, les reculs ont également touché le nerf de la guerre : le budget. L’année 2024 a été marquée par des coupes budgétaires majeures dans le domaine de l’écologie, confirmant une tendance amorcée dès 2023. Sous le gouvernement Attal, ces réductions ont touché plusieurs dispositifs clés et institutions, limitant fortement les capacités d’action de l’État en matière de transition écologique. En février, une diminution de 400 millions d’euros a été annoncée pour le Fonds vert, destiné aux collectivités pour financer des projets locaux de performance environnementale et d’adaptation au changement climatique. Cette baisse intervient alors que les collectivités manquent déjà cruellement de ressources financières pour répondre à ces enjeux. Les subventions allouées au programme MaPrimeRénov’, mécanisme de soutien à la rénovation énergétique des logements, avaient également été revues à la baisse.
 
Au-delà de ces mécanismes spécifiques, l’ensemble des institutions environnementales a vu ses moyens drastiquement réduits. Le ministère de la Transition écologique, déjà fragilisé par sa rétrogradation protocolaire, a subi une coupe de 2 milliards d’euros et la suppression de milliers de postes. Des organismes stratégiques comme l’ADEME (l’agence de la transition écologique, dont le budget a été réduit de 35 % d’ici 2025), Météo-France, le Centre d’Etude et d’Expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA), l’Office Français pour la Biodiversité (OFB) ou encore l’Office National des Forêts (ONF) ont vu leurs effectifs et leurs moyens diminuer, limitant leur capacité à remplir leurs missions essentielles. L’ONF, par exemple, a perdu près de 40 % de ses effectifs en quelques années, tandis que ses priorités en matière de protection des forêts ont été subordonnées à des enjeux économiques liés à la filière bois-énergie. De plus, la France a également réduit ses contributions internationales. Une baisse significative de l’aide publique au développement (APD) a été annoncée, affectant particulièrement les pays les plus vulnérables face au changement climatique, manquant déjà de ressources pour y faire face.
 
La dépriorisation de l’écologie dans les budgets s’est confirmée avec le gouvernement Barnier. Le projet de loi de finance 2025 cherche à réaliser une économie de 60 milliards d’euros pour réduire le déficit budgétaire, au détriment des financements dédiés à la transition écologique. Une baisse supplémentaire des budgets alloués aux collectivités locales de 5 milliards d’euros, ainsi qu’une coupe budgétaire de 1,5 milliard d’euros pour le Fonds Vert ont été annoncées ainsi qu’une diminution d’un milliard d’euros pour MaPrimeRénov’, et une coupe de 500 millions d’euros dans les crédits destinés au verdissement du parc automobile.
 
Ces choix budgétaires reflètent une priorité donnée à la consolidation financière à court terme, au détriment des investissements nécessaires pour répondre à l’urgence climatique et renforcer la résilience écologique du pays, qui ne peuvent être envisagées autrement qu’à long terme.

Un retard préoccupant dans la publication des documents stratégiques pour la transition écologique

Depuis 2019, la loi Énergie-Climat, qui vise à répondre à l’urgence écologique et climatique, fixe le cadre et les objectifs de la politique climatique en France et s’appuie sur plusieurs documents stratégiques. Cette loi impose notamment l’adoption d’une Loi de programmation énergie-climat (LPEC) tous les cinq ans, à compter du 1er juillet 2023, pour constituer le cœur de la nouvelle Stratégie française énergie-climat (SFEC). Malgré son importance, ce texte a été repoussé à plusieurs reprises par le gouvernement et n’est toujours pas publié, après déjà près d’un an et demi de retard.
 
La LPEC doit être accompagnée de trois autres documents majeurs : la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC), qui fixe les objectifs de réduction des émissions par secteur, la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), qui planifie les objectifs en matière de consommation énergétique décarbonée, et le Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC), qui vise à préparer le pays aux conséquences du changement climatique. Prévue pour 2023, la publication de la troisième version de ces documents a aussi été reportée et les consultations publiques sur leurs projets n’ont débuté qu’en octobre et novembre 2024, avec plus d’un an de retard. Ce retard a des conséquences graves pour la transition écologique et climatique. Le Haut Conseil pour le Climat (HCC) s’était alarmé dès juin 2024 de l’absence de ces documents stratégiques, soulignant que la France peinait déjà à respecter ses budgets carbone de court terme[6] et que le pays n’était pas préparé aux conséquences climatiques croissantes, avec des risques plus importants pour les populations les plus vulnérables. Le HCC a souligné que retarder ces plans revient à freiner les mesures nécessaires pour protéger les citoyen.nes face aux phénomènes climatiques extrêmes qui se multiplient.
 
Bien que la soumission récente des projets de SNBC, PPE et PNACC à consultation publique aille dans la bonne direction, les propositions actuelles sont insuffisantes au regard de l’urgence climatique. La SNBC-3 propose une réduction des émissions de 50 % d’ici 2030 par rapport à 1990, tandis que la PPE-3 vise une consommation énergétique décarbonée à 60 % d’ici la même échéance. Toutefois, ces objectifs manquent de clarté sur les moyens concrets pour les atteindre. Le PNACC-3 devait répondre à un double enjeu : corriger les insuffisances des plans précédents, et répondre aux exigences d’adaptation des personnes les plus vulnérables, auparavant peu, voire pas, prises en compte dans les politiques d’adaptation du gouvernement. Or, il n’est pas à la hauteur, manquant de moyens et d’indicateurs précis pour mettre en œuvre et évaluer les mesures proposées. Il n’est pas non plus opposable et contraignant, traduisant le désengagement de l’Etat en la matière et la délégation du poids de l’adaptation aux collectivités territoriales, manquant déjà de moyens humains, techniques et financiers. Par ailleurs, les consultations publiques sur ces documents ont été critiquées pour leur manque de transparence et de participation réelle, laissant peu d’espoir quant à leur rôle démocratique.
 
Le retard dans la publication et la faiblesse des ambitions témoignent du désengagement des gouvernements successifs dans la transition écologique.

Un backlash écologique global

Les dynamiques observées en France en 2024 se reflètent également à l’échelle internationale. Selon une étude du Global Carbon Project, les émissions mondiales de carbone devraient encore augmenter de 0,8 % cette année, principalement en raison de la hausse de l’utilisation du pétrole et de la diminution de la capacité des écosystèmes à absorber le carbone[7]. Cette tendance va à l’encontre des alertes répétées des scientifiques, qui insistent sur l’urgence d’une transition écologique et énergétique accélérée. Les énergies fossiles continuent en effet d’être largement soutenues à l’échelle mondiale, alors qu’en sortir constitue un levier essentiel pour réduire les émissions globales. Leurs financements sont en hausse une année supplémentaire et atteindront 1 116 milliards de dollars pour toute l’année 2024, selon les estimations de l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE)[8]. L’influence persistante de l’industrie des énergies s’est encore vue cette année à la COP 29, où plus de 1 700 lobbyistes des énergies fossiles étaient présents.
 
La COP29, loin d’être un moteur d’espoir, a confirmé ces tendances défavorables. Les négociations ont été marquées par des blocages majeurs, notamment l’absence des discussions prévues sur la mise en œuvre de la sortie des énergies fossiles, décidée lors de la COP précédente. En matière de financements climatiques, point central de cette COP, les résultats sont particulièrement décevants : les pays riches ont promis un soutien annuel de 300 milliards de dollars au Sud global pour la transition écologique et l’adaptation, un montant largement en deçà des besoins et des 5 000 milliards réclamés par la société civile. Cette décision pénalise les populations les plus sévèrement affectées par les effets du changement climatique et qui n’ont pas les moyens de transitionner et de s’adapter.
 
Sur le plan politique, la progression du climatoscepticisme à travers le monde révèle une démobilisation croissante pour les enjeux environnementaux dans l’opinion publique. Cette évolution s’est traduite, entre autres, par une baisse notable des scores des partis verts aux élections européennes de 2024, en contraste avec leur succès historique de 2019. L’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis constitue un autre signal alarmant pour la coopération climatique internationale. Profondément climato-sceptique, son administration devrait engager des reculs significatifs sur ces enjeux au cours des quatre prochaines années, affaiblissant encore davantage l’effort mondial.

Conclusion

L’année la plus chaude jamais enregistrée aurait dû marquer un tournant pour la transition écologique, mais elle a au contraire illustré la fragilité des avancées écologiques des dernières années. Les mesures espérées et nécessaires ont laissé place à un backlash significatif dans la prise en compte des enjeux environnementaux dans les politiques publiques françaises et dans la coopération internationale.

Biodiversité

Climat

Énergie

Europe

Politique Société

5 ans après le Pacte vert : bilan et perspectives avec Pascal Canfin

LIRE

Article publié - N°2 - Publié le 10 décembre 2024

Synthèse

Alors que la nouvelle Commission européenne vient d’être nommée avec à sa tête Ursula von der Leyen, renouvelée pour un deuxième mandat, le Pacte vert pour l’Europe fête aujourd’hui ses 5 ans. Depuis 2019, ce plan ambitieux vise à réduire de 55 % les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 et à atteindre la neutralité carbone en 2050 grâce à des réformes dans divers secteurs. Mais les nouveaux équilibres politiques au sein du Parlement pourraient entraîner un certain nombre de blocages et de rétropédalages. C'est l'une des raisons pour lesquelles Pascal Canfin, député européen du groupe Renew Europe, pense indispensable de développer un récit politique autour de la « souveraineté écologique » : témoignage. 

Biodiversité

Climat

Eau

International

Politique Société

Développer la gouvernance environnementale participative par le jeu

LIRE

Article de l’Oeil - N°56 - Publié le 28 novembre 2024

Synthèse

“Supporting Multi-Stakeholder Participation Processes: A Serious Game Application for Watershed Management in Colombia” est un article rédigé par Camilo Gonzalez et al. en 2024 pour la revue Water. À travers la description d’un jeu sérieux (‘Serious Game’ (SG)) sur les enjeux de la gestion de l’eau dans le bassin de la rivière Campoalegre en Colombie, cet article démontre que cet outil permet de faciliter la participation de différents acteurs à la gouvernance environnementale.