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Écologie et vie quotidienne : le chemin d’une transition réussie

Publié le 12 février 2025

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Notes ouvertes au débat collaboratif - N°53

« Écologie et vie quotidienne : le chemin d’une transition réussie », la nouvelle note de La Fabrique Écologique, propose des pistes concrètes pour rendre la transition écologique plus désirable et accessible à tous. Face aux freins économiques et sociaux, elle met en avant trois priorités : l’alignement des prix des produits propres sur ceux des produits polluants, l’intégration des causes environnementales dans un plan cancer financé par la Sécurité sociale, et un grand programme de lutte contre le gaspillage collectif. Ce travail, ouvert à la co-construction citoyenne, défend une approche qui place l’amélioration du quotidien au cœur des politiques écologiques, afin de sortir du rejet croissant de la transition.
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Cette Note est actuellement ouverte à la co-construction citoyenne. Ceci signifie que chacun(e) peut contribuer à son amélioration en faisant des commentaires et surtout en proposant des amendements précis, soit ci-dessous ou par email à l’adresse contact@lafabriqueecologique.fr. À l’issue de cette période collaborative, les auteurs qui ont rédigé le document initial se réuniront une dernière fois pour retenir les amendements jugés pertinents. Leurs auteurs seront dans ce cas sollicités pour que leur nom figure, s’ils le souhaitent, dans la fiche de présentation de la note en tant que contributeur. La version définitive sera ensuite publiée. 
Membres du groupe de travail : 
  • Géraud Guibert, président de La Fabrique Ecologique et président du groupe de travail
  • Swann Gros-Borot, rapporteur du groupe de travail
  • Jean François Caron, ancien maire de Loos-en-Gohelle
  • Valérie Guillard, docteure en science de gestion, professeur à l’Université Paris-Dauphine
  • Lucile Schmid, vice présidente de La Fabrique Ecologique
Grands témoins : 
  • Dominique Voynet, députée du Doubs et ancienne ministre de l’environnement
  • Yann Fradin, vice-président d’Emmaüs France 

5 commentaires

Daniel Grande

Il y a 1 mois

Bonne perspective /cadrage bien vu mais étoffer la note sur les cibles 1. détail quelques expressions à expliciter (les véhicules électriques polluent avec des microparticules : oui avec les pneus , beaucoup moins avec les freins car notamment avec une PAC on ne freine presque plus à la pédale (ce qui est aussi le cas dans une moindre mesure sur les véhicules hybrides ; la question du poids est une question concernant tous les véhicules neufs ; dans les prisonniers écologiques il y a aussi les infirmières qui devraient bénéficier de véhicules électriques pour leurs visites en milieu rural (quitte à courir autant que cela ne coûte pas cher ! ; et il faut "montrer du doigt" les véhicules de fonction et de services facteur d'électrification majeur du parc si on s'en donne les moyens 2. étonnant que la question de l'eau ne soit pas portée dans le même esprit sinon dans la même rubrique que le cancer 3. et la question de l'alimentation et de la santé (obésité, déchets ) peut rejoindre cette rubrique 4 et de manière générale il y a aussi la question de la fracture numérique (donc derrière l'accompagnement des populations qualifiées de prisonniers écologiques

françoise boyer

Il y a 1 mois

A titre de commentaire sur ce document visant à des changements de valeurs et mettre la transition désirable dans un contexte du mode de vie actuel du plaisir que donnent la consommation et le confort matériel, je dirais qu'il ne faut pas faire d’opposition de "classe" car par exemple la frustration d'un "riche" de renoncer - alors qu'il peut- est plus grande que le "prisonnier" qui renonce par obligation et on ne connait pas si le pourcentage de "prisonniers" sensibles aux questions de pollution est supérieur à celui des autres classes et si on parle de justice écologique, des mesures comme la limitation de la vitesse des véhicules à 110 par ex, la taxe minimale (rendant les produits avec un avantage prix (sans recourir à des tecnho-solutions comme des cartes à point) pour des produits alimentaires par exemple non suremballés, non ultratransformés, peu carné, sans externalités négatives, voyageant bas carbone...et aussi pour les équipements avec un bon bilan carbone et réparable : où serait le refus écologique? . Par contre, pour le train il faut moins cher que l'avion sinon à prix équivalent la rapidité donne un avantage à l'avion. Considérer aussi les "prisonniers" des zones en déclin géographique car les zones peu peuplées on un manque de qualité de vie (services, emplois, loisirs... )Merci de votre attention. Bonne journée

jean-paul georges

Il y a 1 mois

Bonjour, Merci pour cette approche innovante et plus que nécessaire de la transition écologique. Je me permets une remarque sur la partie « Du recul au refus écologique, un nouveau challenge ». Cette partie de la note présente le contexte nouveau dans lequel doit continuer à s’inscrire la transition. On y trouve ainsi une analyse du sentiment global de la population, puis sur les plans politique, économique, des ménages, des collectivités locales. Toutefois n’y figure aucune analyse sur le plan agro-industriel. Celui-ci est pourtant un facteur de premier plan en matière de lutte contre la transition et de dénigrement des mesures écologiques. Cette note gagnerait en précision à intégrer une analyse sur la plan agro-industriel. En précisant bien les différences structurelles entre les principes de l’agro-industrie (qui n’est que l’application au support « sol » des outils de l’industrie mécanique et chimique selon un raisonnement strictement économique) et ceux de l’agriculture respectueuse, en plus, de la biodiversité et des conditions de vie des agriculteurs. Plus généralement, l’absence de la dimension agro-industrielle et de son hiatus avec l’agriculture se retrouve à tous les niveaux de cette note. Cette absence ne permet pas une pleine compréhension des phénomènes qui sont à l’origine de la création de ces « prisonniers écologiques ». Prendre en compte cette dimension permettrait d’enrichir les propositions sur un axe alliant la consommation de produits sains à la protection de la biodiversité, introduisant ainsi une approche sanitaire à vos propositions. Quoi qu’il en soit, bravo pour votre approche nouvelle et nécessaire de la transition qu’il nous faut conduire rapidement. Bien cordialement Jean-Paul Georges

Raymond JUBERT

Il y a 1 mois

TRES INTERRANT

Laurent Beauvais

Il y a 2 mois

Très intéressant . Amitiés à Geraud !

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