15

janvier

2018

Les ateliers co-écologiques

Évènement passé

#27ème Atelier Co-Ecologique: Le loup en France – Pour une gestion soutenable de sa présence

Les intervenants

Jean-Jacques Fresko

Journaliste et président du groupe de travail

Jean-Michel Bertrand

Réalisateur du documentaire « La Vallée des loups »

Claude Font

Représentant de la Fédération nationale ovine

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La Fabrique Ecologique a tenu, le 15 janvier 2018, son 27ème Atelier Co-Ecologique afin d’échanger sur sa nouvelle note « Le loup en France – Pour une gestion soutenable de sa présence ».
Plus de quarante personnes étaient réunies à la Recyclerie pour participer au débat, animé par le journaliste Thomas Blosseville.
Lors du premier temps de l’Atelier, Jean-Jacques Fresko, journaliste et président du groupe de travail à l’origine de la note, a rapidement évoqué l’historique de la présence du loup en France. Il a ensuite rappelé les tensions fortes sur ce dossier entre d’une part les ONG de protection de la nature et d’autre part les éleveurs pâturant, directement confrontés aux attaques des loups sur leurs troupeaux. Jean-Jacques Fresko a aussi évoqué les quatre déficits dans la gestion du dossier « loup » : un déficit de transparence, un déficit de gestion politique, un déficit de connaissance de l’animal et un déficit d’efficacité Les deux grands témoins présents, Jean-Michel Bertrand, réalisateur du documentaire « La Vallée des loups » et Claude Font, représentant de la Fédération nationale ovine, ont ensuite chacun pu réagir et présenter leur point de vue.
Lors du deuxième temps de l’Atelier, Jean-Jacques Fresko a présenté les trois propositions de la note visant une gestion plus apaisée du dossier loup : la création d’un « Décodex » pour assurer la transparence et le partage d’informations et mettre fin aux fausses informations, le développement de la recherche (interactions loups / troupeaux, éthologie des populations en France, moyens de défense non létaux) et la proposition d’une nouvelle doctrine de réponse aux attaques pour concilier le « bon état de conservation » de l’espèce et une baisse sensible des attaques.
Les nombreuses questions et témoignages de la salle ont alimenté les débats et montré la curiosité et l’intérêt du public : mortalité des troupeaux, instrumentalisation des discours, tirs de prélèvement ou tirs de défense, moyens de défense non létaux, etc.